obsessions

              Les obsessions , les compulsions et l'anxiété.




Elles se définissent par des idées ou images qui font irruption dans la pensée du malade, qui s’imposent à lui et se répètent sans laisser l’esprit au repos.

Une des caractéristiques principales est que le patient reconnaît que ces idées proviennent de sa propre activité mentale et qu’elles ne sont pas imposées de l’extérieur.

Il est important de bien les distinguer des ruminations anxieuses, qui correspondent à de simples inquiétudes ou des soucis à propos de problèmes survenant dans la vie de tous les jours.

Les compulsions sont définies par des comportements répétitifs ou actes mentaux que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de façon inflexible.

Ces comportements ou actes mentaux sont destinés à neutraliser ou diminuer le sentiment de détresse, à empêcher un événement ou une situation redoutés.

Ces comportements ne sont pas liés de façon réaliste avec les évènements qu’ils sont censés prévenir ou neutraliser et sont manifestement excessifs.Elles se définissent par des idées ou images qui font irruption dans la pensée du malade, qui s’imposent à lui et se répètent sans laisser l’esprit au repos.Une des caractéristiques principales est que le patient reconnaît que ces idées proviennent de sa propre activité mentale et qu’elles ne sont pas imposées de l’extérieur.

Il est important de bien les distinguer des ruminations anxieuses, qui correspondent à de simples inquiétudes ou des soucis à propos de problèmes survenant dans la vie de tous les jours.

Les obsessions sont également à l’origine de conduites d’évitement. Ces conduites consistent en l’évitement de situations génératrices d’obsessions et varient bien entendu en fonction de la thématique de l’obsession.

Ainsi, un patient présentant une obsession de contamination évitera de toucher tel ou tel objet de peur d’être contaminé. Un autre présentant des obsessions de malheur, évitera des situations particulières par crainte qu’il lui arrive un malheur.

La plupart du temps, le sujet reconnaît le caractère inapproprié, excessif, voire absurde des pensées obsédantes et des comportements inadaptés qui en découlent. Cette prise de conscience est source d’une souffrance importante à l’origine des premières consultations médicales.

En revanche, au moment où apparaît l’obsession, l’anxiété est telle que le patient perd ses capacités de jugement et attribue un sens à l’idée obsédante qu’il trouvait totalement absurde quelques instants auparavant. Il cède alors à la compulsion pour neutraliser l’anxiété et entretient le processus.

L’âge de début s’échelonne en moyenne entre 6 et 11 ans avec un pic durant la petite enfance et un autre durant la préadolescence.

Les enfants dont le TOC a débuté avant l’âge de 7 ans sont le plus souvent de sexe masculin, avec des antécédents familiaux de TOC et l’association de tics ; des facteurs génétiques pourraient être impliqués dans le développement de ces formes à début précoce.

Chez les adolescents comme chez les adultes, on retrouve autant de femmes que d’hommes atteints.Les obsessions les plus fréquentes chez l’enfant sont la peur de la contamination et les obsessions agressives (peur de violences contre soi ou contre ses proches).

Les obsessions sexuelles ou religieuses sont plus spécifiques de l’adolescence et sont source d’une forte culpabilité.


La prise en charge est souvent bifocale ;psychothérapie et parfois médicamenteuse


pour plus de détails;

https://www.troubles-obsessionnels-compulsifs.com/toc-enfant-adolescent/introduction/




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